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24 octobre 2010

Hello hello ! Vous savez quoi, les gens ?

Je vous écris alors que je suis à peine levée – inutile donc de vous raconter ma journée. Mais je pourrais vous parler de tout ce que j’ai fait depuis mon article du 21 octobre – simplement je ne le ferai pas : pas envie. Alors pourquoi est-ce que je vous écris ? Bonne question. Je vous dirai juste qu’une soeur chante dans mon oreille, et l’autre danse sur une autre chanson. Trouvez qui fait quoi, c’est le jeu de la journée.
Ca fait bizarre ; depuis trois ans, je n’ai pas vu Mélanie chez mes grands-parents. Ma jolie Mélanie… C’était ma meilleure amie en France, vous savez, au tout début. Et elle me fascinait ; pour moi, elle était la fille la plus extraordinaire du monde. Ensuite, j’ai découvert que c’était moi.J’avais des photos d’elle sur les murs de ma chambre et je me réjouissais de la voir deux mois à l’avance. Et puis nous nous sommes perdues de vues, évitant un remake d’Antéchrista. C’est là que j’ai commencé à grandir, je crois, et à comprendre que le monde n’est pas toujours le joyeux pays des Bisounours, qu’on peut perdre ses amis.
Une Française. J’ai toujours eu du mal à accepter que ce pays en ruine, sans surprise et sans beauté, puisse créer des joyaux comme mes meilleurs amis. Lucas est français, Camille est française… Il serait donc possible de ne pas devoir fuir au bout du monde pour trouver des personnes fantastiques ? Pour moi, je l’avoue, le concept est difficile à admettre. J’ai toujours privilégié l’Italie, l’Angleterre, l’Allemagne… et mon cher Canada bien sûr, où j’ai grandi, patiné et rencontré Milo.
Ah, c’est grandiose. Mais voilà que je me reperds dans cette étrange nostalgie… alors que j’ai des choses bien plus intéressantes à faire. Des finances publiques, par exemple. Ou alors, de la théorie des organisations. Que c’est mignon…

Allez, comme je suis super motivée, je vous fais mes adieux, citrouilles de mon coeur (oui, Halloween arrive à toute vitesse !), et je vous écrirai demain… depuis chez moi !
Votre ‘LeX.

❤️

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