Il y a un siècle, le monde a sombré dans le chaos. Une épidémie, dont l’origine ne fut jamais identifiée, a transformé l’homme en mutant et réduit la civilisation à néant. Les derniers représentants de l’humanité vivent en colonie, luttant jour après jour pour survivre. Surgie de nulle part, une jeune fille vient à leur rencontre. Elle semble avoir 14 ans.
Elle en a cent de plus.
Elle est venue sauver le monde.
Le Passage est un énorme pavé qui pourrait être une bonne trilogie (sauf que ce n’est que le premier tome d’une autre trilogie…), et il est très bien.
Ce roman était vaguement mentionné dans Station Eleven, et semblait très intéressant. Je l’ai donc récupéré et l’ai dévoré.
C’est une dystopie fantastique, à la Stephen King mais avec plus de vampires.
La première partie, dans notre monde, suit la vie d’une petite fille et d’agents du FBI découvrant que leurs supérieurs font des expériences bizarres sur des sujets humains.
La deuxième partie est très, très courte. Du jour au lendemain, les expériences échappent à tout contrôle et les Etats-Unis sombrent dans le chaos. La narration est aussi brutale que les faits.
Les deux derniers tiers du roman se situent un siècle plus tard. Des petites poches d’humanité survivent tant bien que mal, et en ce moment plutôt mal que bien. Il faut que les choses changent – encore faut-il comprendre coment elles peuvent changer, et rester en vie, dans ce récit plus axé sur l’aventure que les parties précédentes.
Si vous avez le courage de vous attaquer à ce gros millier de pages, et que nous avons des goûts similaires, vous devriez passer un très bon moment. J’ai très hâte d’attaquer les deux tomes suivants à mon retour, en tout cas !