La gratuité est devenue l’un des sujets majeurs des débats portant sur les politiques publiques de mobilité à l’échelle locale. Elle se trouve aujourd’hui au cœur de controverses très vives.
Mes notes de lecture sur cet article de blog.
Depuis le milieu des années 2010, on parle beaucoup de la gratuité des transports dans les politiques publiques à l’échelle locale. Mais la gratuité est au cœur de grosses controverses, comme le tramway l’était dans les années 1990.
La gratuité peut avoir différents buts :
- mixité sociale & intégration
- report modal pour le développement durable et les mobilités douces
- décongestion du centre-ville
- attractivité pour certains publics, dont les entreprises
- distinction de la métropole par rapport à ses périphéries
- amélioration du taux de remplissage du réseau
Les finances locales des villes à gratuité sont finalement peu mises à l’épreuve : souvent, les recettes couvrent 10-15% seulement des coûts d’exploitation. Certaines villes comme Paris et Lyon ont des transports en commun beaucoup plus rentables, qui rendent la gratuité beaucoup moins pertinente.
Enfin, la gratuité n’en est pas vraiment une : elle se reporte sur les impôts, ce qui est souvent décrié par ses opposants. Cela dit, les écoles et les rues aussi, et ça on ne s’en plaint pas vraiment ! C’est une question de comprendre le transport public comme un service public, et pas commercial.