Jusqu’à 17h3o, ma journée était par-faite. Ensuite, un petit groupe de personnes l’a gâchée en un temps record de sept minutes. Veuillez donc me pardonner si mon compte-rendu comporte une ellipse temporelle entre cette heure-là et l’heure du coucher !
Matinée chargée, il me faut, entre autres, imprimer mes cours. C’est fait à onze heures cinquante-sept, à mon retour d’entraînement (renforcement général : pas facile ! Mais quel serait l’intérêt d’un entraînement sans effort ?).
Pour être honnête, la matinée d’aujourd’hui ne m’intéresse pas, parce que c’est du cross du lycée, l’après-midi, dont j’aimerais vous parler. Je n’avais pas le droit d’y participer, blessure oblige, mais ça m’est égal ; mon après-midi fut exceptionnel. Surtout en compagnie de mes grands amis les hockeyeur. Brandon, Manon et Axel au début. Et Louison, Johann, Valentin, Alex et les autres. Puis Thomas. Et même… même Clément. La veille, j’avais confié el traumatisme qu’il me faisait vivre à sa soeur ; Charlotte m’avait répondu qu’il réussissait à effrayer sa propre famille. J’y crus sans problème ; son seul gabarit avait de quoi terrifier une fille saine d’esprit.
Vous me connaissez bien : “Saine d’esprit” n’est pas franchement l’expression qui me décrit le mieux. Et je n’allais sûrement pas me laisser intimider par un vulgaire hockeyeur. Pour qui me prenez-vous ? Alors, saluant bien haut tous les autres hockeyeurs par une grande bise, sans me laisser démonter, je lui flanquai un baiser sur chaque joue avec un joyeux “Salut Clément !”, comme pour tous les autres. (Remarque de Zozo d’amour : “quelle mongole…”). Ce à quoi il me répondit, du tac au tac : ‘Salut, Lexane !”
Première surprise, il connaissait mon prénom. Logique, cela dit, puisqu’Axel venait de m’appeler.
Ce fut donc une belle seconde moitié de journée dans la lignée de la première, avec entre autres une visite guidée du vestiaire des hockeyeurs, une tentative de chant de la Ballade des gens heureux, un vol de T-Shirt, des coups de poings et des big câlins, la ola de temps en temps, une discussion avec l’excellent Mathias, bref, une journée épique qui se termina sur un “ma chérie !” épique de la part de l’épique capitaine qui m’avait perturbée jusque-là par son mutisme (allez comprendre). Eh ben.. en fait… Clément est extra, c’est dit et pire, c’est écrit.
Je n’ai qu’une chose à dire : vivement demain !
Ensuite, il y a eu la barre au chocolat, la pâte de fruits, mais pas le marbré, et bref, cette histoire-là n’intéresse personne. Puis j’ai couru 3o minutes sur le stade, et là… paf, il était l’heure d’aller me coucher ! Demain, les vacances !
A bientôt les citrouilles !