« Je ne suis déjà plus celle que j’étais, mais pas encore celui que je veux devenir. »
En 2020, Tal Madesta entame une transition de genre. En prenant ce chemin qui implique de redéfinir entièrement son rapport à soi, aux autres, au monde social, il va faire l’expérience désolante de la violence transphobe et du deuil. Mais il va aussi découvrir la joie d’aimer autrement et expérimenter avec intensité sa propre liberté. Entre rage et lumière, Tal Madesta livre le récit d’une révolution intime, en même temps qu’un plaidoyer passionné pour l’émancipation des personnes trans.
J’ai l’impression d’avoir enfin trouvé un livre qui explique aussi bien la transidentité aux personnes cis qu’il n’exprime les plus profondes pensées d’une personne trans.
Deux regrets peut-être. Le premier c’est l’oubli des personnes non-binaires, celles qui ne passent pas et ne passeront pas ; de même pour l’oubli des personnes qui ne passeront pas par une transition médicale (elles sont mentionnées mais ce n’est présenté que comme une question financière). L’autre, c’est que je n’aurais pas dit non à un peu plus d’espoir. Je comprends la peur du viol et de l’agression ; je ne les partage pas et ce bouquin rejoint la longue liste des livres que je n’enverrai pas a ma mère, seulement parce que je ne lui enverrai pas de récits de souffrance tant que je n’aurai pas aussi des récits de joie et de « tout s’est bien passé pour moi » à lui envoyer en même temps.
Mais assez parlé de ma mère : pour moi, c’était une lecture merveilleuse. Un petit bijou d’à peine plus de cent pages à mettre entre toutes les mains… sauf celles de maman 🙂
Note : un article sera publié sur le club de lecture trans qui m’a encouragé à lire ce livre, et sur la super conversation qui a suivi, sur le blog Un genre à soi.
Le lieu : vers Montparnasse, à Paris, ou au club de lecture en ligne. Le genre : très très normal
Happy new year! After talking about my low-stakes accomplishments and the non-book media I consumed in 2023, it’s time to share my reading retrospective. It’s…