2098. Aureliano est las du XXIe siècle, ses famines, ses guerres. Sa communauté s’entre-tue, isolée entre la jungle colombienne et l’océan. Seule porte de sortie : une aide extérieure à migrer et se séparer. Le vieillard lance des appels radio comme des bouteilles à la mer et érige un mausolée idéal fait des déchets déposés par les vagues.
Mais une rumeur parcourt le monde : certains continuent à œuvrer pour la paix. Si Aureliano regarde vers le rivage, d’autres rêvent toujours en fixant les étoiles.
Il me semble que la recommandation de lire ce roman me vient du serveur Discord Horizons Solarpunk, qui n’est pas très actif mais rempli de Wikimédiens gens sympa, et qui malheureusement n’a pas de forum, ou de plateforme d’échanges un peu moins dégueu à utiliser que Discord.
Bon : le style d’écriture est un peu rude, c’est pas le bouquin le plus raffiné de la terre, je ne peux pas dire qu’il m’ait enchanté. En témoigne l’aphorisme, voulu profond, présenté en couverture du bouquin : « La paix n’est pas l’objectif. C’est la solution. » Allez, amusez-vous bien avec ça.
Par contre, l’histoire est bien ficelée et intéressantes, jusqu’à un dénouement qui m’a fait hausser une bonne demi-douzaine de sourcils (en cumulé) mais qui ne manque pas de joie et d’originalité.
Le Premier jour de paix commence comme une dystopie et nous amène vers une masse d’espoir. Un roman intéressant dont je recommande la lecture aux gens qui rêvent d’un monde différent (tout le monde, non ?).