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Quasi-bilan de 100 jours passés à « beaucoup » marcher

Il y a 86 jours, je me lançais le défi de parcourir 15 000 pas par jour pendant 100 jours. Ça équivaut à une petite douzaine de kilomètres par jour : loin d’être une prouesse, mais largement plus du double de ma moyenne avant ça, et puis 100 jours d’affilée en hiver avec les fêtes au milieu, c’est pas rien non plus !

À exactement deux semaines de la fin, je peux affirmer avec certitude que c’était un défi complètement stupide. Mais c’était très formateur, alors je vous ai fait une petite liste d’avantages et d’inconvénients en attendant que ça se termine enfin.

Je commence par me plaindre, évidemment

  • DEUX HEURES ET DEMIE PAR JOUR DE PERDUES ça vous suffit pas comme inconvénient ???
  • J’ai cédé trop facilement à la règle du moindre effort : s’il y a du dénivelé, ou que je fais du sport à côté, ça va être dur demain… donc je me retrouve à faire moins d’activité sportive (mais plus d’activité physique, dans laquelle j’inclus la marche).
  • Une pensée émue pour mon alimentation : je suis en train de rentrer, il fait nuit, je commence à avoir faim, j’ai mal aux pieds et le quartier manque de bancs, et oh, tiens, un resto là sur le chemin !
  • J’ai remplacé mon heure quotidienne de lecture par de la marche, parce que malheureusement, il s’avère que j’ai toujours un travail et des responsabilités personnelles. Bleh.
  • Ne pouvant pas me permettre d’avoir des ampoules puisque je ne pourrai pas reposer mes pieds, j’ai retardé l’achat de nouvelles chaussures et mes articulations et tibias me le font énergiquement savoir depuis le début de la semaine.

Tout n’est pas perdu !

Maintenant que j’ai bien ouin-ouin, je peux vous partager tout ce qui s’est bien passé et les raisons pour lesquelles je ne regrette pas ce défi !

  • Les premiers jours, j’étais convaincu que je n’y arriverais pas. Je devais diviser en trois sorties par jour pour ne pas avoir trop mal partout. Maintenant, je me rends régulièrement compte à 18 h que j’ai oublié et m’enfile les 15 k d’un coup sans difficulté. Bref : les progrès sont évidents.
  • Si vous vous baladez à Grenoble ou à Paris et que vous avez besoin de connaître la hauteur d’un trottoir, allez sur OpenStreetMaps. J’avais StreetComplete en main presque tout le temps : ça m’occupait et c’est utile à la société.
  • Ça me fait sortir tous les jours, et pendant longtemps en plus. C’est très reposant et sain de sortir prendre l’air régulièrement ; j’ai tendance à m’enfermer et à me laisser dépérir sous la couette à la moindre contrariété, là j’ai fait le contraire et ma santé mentale en a bien profité.
  • J’ai jamais été en retard au travail à cause des transports en commun (les mauvaises langues pourront ranger ça dans les inconvénients).
  • J’ai jamais écouté autant de podcasts.
  • J’ai travaillé ma discipline et le fait tout simple de prendre des bonnes habitudes quotidiennes. C’est une satisfaction en soi, un mélange de gain d’estime et de meilleure prise en main de ma personne.
  • J’ai le sentiment que cette discipline m’a permis d’acquérir une base physique qui va vraiment faciliter le lancement d’une vraie activité sportive après ça. Mes articulations, mes cuisses et mon cœur ne réagissent vraiment plus comme au début du défi.
  • J’anticipe avec bonheur le sentiment de soulagement et de liberté que j’aurai dans 2 semaines…
  • … et pour fêter la fin je vais m’acheter des chaussures fantastiques !

On verra à quoi je passe après, mais comme je voudrais continuer la natation et la course a pied et que le vélo me manque, il y a un petit triathlon spécial débutant en juin qui me fait de l’œil. Mais d’abord, encore deux semaines de ce défi infernal, puis un bon repos bien mérité !

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