Dans exactement une semaine c’est l’anniversaire de Thibaut. J’espère que je n’oublierai pas : sans Facebook, la vie est tellement difficile !
Bon, à part ça…
SALUTATIONS MES SUSHIS D’AMOUR !
Comment allez-vous ? Hein, moi ? Oh. Euh, rien de nouveau sous le soleil, je crois bien. J’ai retenu le prénom de tous les lutteurs et en tire une fierté inégalable. Myrtille m’a donné un super objectif sur le court terme : Respecter le repos total jusqu’au 3 octobre. Elle sait aussi bien que moi que c’est super dur de ne rien faire, je crois bien ! Ce soir j’ai la pesée hebdomadaire ; à mon avis, le résultat va être satisfaisant. Enfin, on verra bien, mais ça m’étonnerait que j’aie pris du poids, bien au contraire. Et puis sinon.. ah oui, je suis à nouveau sans ordinateur ; contrôle parental du CDI, qui n’affiche pas les trois quarts des images, me voilà ! Ô joie.
Il n’empêche que je suis toute contente, aujourd’hui, pour la bonne et simple raison que mes parapentistes préférés sont revenus de la coupe Icare, où, aux dernières nouvelles, ils se sont vraiment amusés. Tant mieux ! Et félicitations à eux. Je leur ai écrit une demande de sponsor aujourd’hui, pour deux fournisseurs, et j’ai décidé de m’y remettre sérieusement aussi – un de ces jours. Des vêtements, je pense que ce serait le plus simple à obtenir, parce que les marques de short-track ne savent que trop bien que tout short-trackeur se damnerait pour être sponsorisé par elles, quel que soit son niveau. Moi, ce qui me plairait, ça serait des vestes & autres habits pour le froid à prix réduits. Je leur demanderai ! Enfin, dès que je serai remise sur les patins, j’imagine.
Que dire d’autre… Je m’étais promise de vous écrire un article de la mort qui tue, mais je manque de choses à raconter. En parlant de mort qui tue.. nous avons, Milo, Imène & moi, tenté de trouver une traduction anglaise pour cette expression ; nous nous sommes heurtés à un obstacles quant au choix final : of killing death ? of death that kills ? Je pencherais plutôt pour le deuxième. Et qu’en pensez-vous ?
Je pense que je vais faire une petite publicité, ça va me faire dire quelque chose d’intéressant. Une de mes meilleurs amies, dont je viens de parler, Imène, tient un blog magnifique dont j’aimerais vous parler. Elle écrit bien, et ce qu’elle marque me touche aussi énormément. Elle poste chaque jour un nouvel article (je ne peux pas me vanter d’autant d’assiduité, malheureusement !), plus ou moins long (ceux-ci vont de “j’ai peur.” à un texte de plus de trois pages Word), plus ou moins profond, la concernant plus ou moins, et toujours aussi beau. “Être fort, c’est rester digne même dans la rage de l’injustice”, assène-t-elle le 11 juillet, par exemple. C’est drôle comme quelques mots à peine me frappent. Etre fort, c’est rester digne même dans la rage de l’injustice. Objectif à court terme du coach : “rester positive”. “Tu es blessée, mais ça ne veut pas dire que ta vie est finie – même ta saison ne l’est pas. J’ai confiance en toi – tu commenceras juste un peu décalée”. Etre fort, c’est rester digne même dans la rage de l’injustice. Et ceux qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas m’énervent. Ceux qui parlent sans même savoir de quoi s’agit le problème m’agacent et me font rire. Ils sont si ridicules. “T’as abusé sur Facebook.” Raté ! C’était mon blog. Je n’ai rien écrit sur Facebook. La prochaine fois, lis toute seule, comme une grande, avant de me critiquer sans savoir de quoi tu parles !
M’enfin, mieux vaut que je me taise, je crois. Sinon, ça va encore me tomber dessus. Je dis ce que je pense, je ne réfléchis pas et ensuite, voilà ce qui arrive. Alors je me tais, maintenant. Et j’ai fini ma petite pause pour Imène.
Une autre publicité ? Celle-ci n’a rien à voir avec l’écriture ou quoi que ce soit dont j’aie déjà parlé ici, je crois bien. C’est de la musique. Dj Dinael, plus connu pour moi sous son prénom (raccourci) de Milo, qui m’a fait découvrir la House music. Et qui produit des très jolies chansons, par exemple les deux liens que j’ai mis en parlant de lui. Dites-moi ce que vous en pensez !
Et si je vous disais que j’en ai assez de faire de la publicité, et que je ferais mieux de trouver quelque chose d’intéressant et d’original à vous dire, qui vienne de moi et uniquement de moi ? Me donneriez-vous raison ? Je l’espère. Alors, que puis-je vous dire…
Font Romeu, c’est superbe, mais on y meurt de froid. Même les pingouins se cailleraient ici, c’est dire. Enfin hier, j’ai cru que j’allais fondre au soleil, mais avant-hier je portais le bonnet et l’anorak dans ma chambre… un temps pas particulièrement stable, en résumé. Chacun ses goûts, moi, j’adore ça ! Au moins, on ne s’ennuie pas ! (Bon, après y’a la partie moins agréable, qui est la douche par 4 degrés celsius dehors et 10 dans la chambre. Essayez donc de vous motiver pour couper l’eau chaude quand vous avez fini.)
A part ça, je ne sais vraiment pas quoi vous dire. Ici, on rentre en 3ème semaine du cycle d’entraînement, la plus difficile, et la suivante sera un retour au calme ; ils font des 3×10 tours, des circuits training en 4o”-2o” au lieu des 3o-3o habituelles, etc. Pendant ce temps… Myrtille m’a dit que lorsque j’aurais le droit de reprendre l’activité physique (dans 2 semaines du moment que je ne force pas), j’allais pouvoir filmer les autres et même monter sur les patins.. j’ai hâte !
Eh bien, au revoir mes boubis (of the killing death), et à bientôt pour de nouvelles aventures !
‘LeX.
C’est drôle, tu sais. Tout est tellement différent ici. J’aurais été anéantie si on m’avait annoncé cela à la maison. Et ici… ici, j’arrive à vivre tranquillement. Avec cette jambe qui m’élance en permanence, avec une soudaine envie de pleurer parfois parce que j’ai fait un faux mouvement, un truc tout minuscule. Et parfois avec un grand sourire parce que je suis avec ceux que j’aime – je les connais à peine, me direz-vous, et alors ? Vous ne m’avez pas vue aux Karellis, avec Charlotte et les autres, avec Grosminet aussi, toujours amusée par ce qui se passait dans le coin quoi qu’il arrive.
J’ai envie de dire que je suis heureuse ici. J’ai envie de dire que je me plais ici et que quoi qu’il arrive, j’aurai toujours un sourire. Même les insultes me glissent dessus, même ces deux-là me font sourire par leur bêtise, même le pire des problèmes ne m’arracherait pas une protestation. Tant pis pour ma jambe ! Je ferai sans, et dans deux semaines, je pourrai reprendre le sport, et je leur montrerai que blessée ou non je suis capable du meilleur, que je ne perdrai pas ma motivation, que je mérite d’être ici.
Oui, j’ai beau me plaindre en permanence de Font Romeu (la ville la plus morte de France le week-end, pire que Moirans-city, eh oui c’est possible !) avec un grand sourire (après tout je ne suis pas venue pour passer des week-ends animés ici), c’est l’endroit que j’aime le plus pour m’entraîner. Même Munich ne valait pas ici, même Aldwych ne valait pas ici, même Sherbrooke ne valait pas ici, bref, je suis heureuse ! Et tant mieux !
Ma jambe sera bientôt guérie, j’ai confiance. Et je pourrai reprendre le patin, et monter au plus haut niveau. Que personne ne croie que j’abandonne facilement, ce ne sont pas onze petites semaines d’arrêt qui m’empêcheront de m’améliorer !
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Et une petite découverte qui ensoleille ma journée :
B-Junioren: Hier liefen B- und C-Mädchen zusammen, wobei sich die SLIC München angehörende Französin Lexane Sirac (FRA) einen Drei-Strecken-Sieg holte (nur bei den A-Junioren wurden vier Strecken gelaufen).
Dresden, le 9 novembre 2oo9.
Traduction : Junior B : les filles de junior B et C patinaient ensemble ici, et la patineuse française Lexane Sirac représentant le SLIC de Munich a obtenu une victoire sur les trois distances.
Je n’avais jamais vu cet article… ça fait plaisir de tomber dessus !*
Ce que j’aime avec la vie, c’est qu’elle nous réserve des surprises. Tu crois avoir atterri dans un coin paumé et tu te retrouves dans un endroit extraordinaire. Tu crois que tu vas bien et tu n’as plus le droit de patiner. Tu crois que tu es déçu et tu te rends compte que tu ne te laisseras jamais abattre pour si peu. Tu crois que tu ferais mieux de rentrer chez toi et tu es heureux, mille fois heureux, quand on t’annonce que tu peux rester. Tu crois que tout va mal et en fait, tu te rends compte qu’ils sont là pour toi.