Wall Street traverse l’une des pires crises de son histoire. Nous sommes dans les années 1930, la Grande Dépression
frappe l’Amérique de plein fouet. Un homme, néanmoins, a su faire fortune là où tous se sont effondrés. Héritier d’une famille d’industriels devenu magnat de la finance, il est l’époux aimant d’une fille d’aristocrates. Ils forment un couple que la haute société new-yorkaise rêve de côtoyer, mais préfèrent vivre à l’écart et se consacrer, lui à ses affaires, elle à sa maison et à ses oeuvres de bienfaisance.Tout semble si parfait chez les heureux du monde… Pourtant, le vernis s’écaille, et le lecteur est pris dans un jeu de piste.
Et si cette illustre figure n’était qu’une fiction ? Et si derrière les légendes américaines se cachaient d’autres destinées plus
sombres et plus mystérieuses ?
Trust n’est pas un, mais quatre romans.
Cet ouvrage, je l’ai découvert via le podcast L’Esprit critique de Médiapart. La critique mitigée avait piqué ma curiosité, et quand j’ai vu le rose pétant de la couverture dans la librairie parisienne où j’étais (le contexte), je n’ai pas hésité longtemps.
La première section du récit, un roman plutôt sec qui oublie parfois ses personnages, m’a fait hausser un sourcil.
La seconde section, avec ses grands vides et ses « ajouter paragraphe sur maman », m’a amusé.
La troisième m’a frustré. C’était la « meilleure », je suppose, aux yeux de l’auteur ; pour moi, c’est celle qui me laisse le plus sur ma faim, peut-être parce que…
La quatrième et dernière section du roman explique enfin tout. Et elle répond aussi à des questions qu’on ne s’était pas posées.
Et quand je referme l’ouvrage, ce qu’il me manque, c’est la cinquième partie, un passage qui reviendrait à nos personnages précédents, les remonterait, en une petite scène, avec ce qu’on comprend désormais de chacun d’entre eux.
Je ne sais pas quoi en faire, mais je crois que j’ai bien aimé.