Dans un monde où la civilisation s’est effondrée suite à une pandémie foudroyante, une troupe d’acteurs et de musiciens nomadise entre de petites communautés de survivants pour leur jouer du Shakespeare. Un répertoire qui en est venu à représenter l’espoir et l’humanité au milieu de la désolation.
Une pandémie (non, pas celle-là) détruit presque l’humanité. Un homme meurt sur scène. Le reste du monde meurt deux semaines plus tard.
Des petits groupes de survivants tiennent bon, du mieux possible. Cet homme qui est mort un soir lors d’une représentation de Shakespeare a laissé d’autres personnes dans son sillage. Des ex-femmes, un enfant, une petite fille qui jouait un rôle mineur dans sa pièce, un paparazzi. Certains sont encore vivants, d’autres non.
Ils ne se connaissent pas, et pourtant, ils se retrouvent : dans une troupe de théâtre itinérante, une secte meurtrière, un aéroport devenu musée.
Un ouvrage frappant, aux personnages tiraillés entre le monde que nous connaissons et celui qui les attend. Brillant.