Support groups are a great way for people with common goals and experiences to provide each other with encouragement and advice. Usually limited in size to keep them intimate, they offer a safe space for like-minded people to connect, learn from each other, and grow together. While formal support groups may appear to be a … Read More
Quelques types de groupes de soutien et des conseils pour que le groupe se porte bien une fois lancé.
Anne-Laure Le Cunff identifie quelques types de groupes de soutien et des conseils pour que le groupe se porte bien une fois lancé. Ceci est un résumé des passages que je trouvais les plus pertinents dans son article.
Les types de groupes
Anne-Laure le Cunff identifie 4 grands types de groupes de soutien, qui peuvent être virtuels ou dans le monde physique.
Groupe de prise de responsabilité
Dans les groupes de prise de responsabilités, les membres partagent leurs objectifs et ce qu’ils font pour les atteindre. Le fait de partager ses objectifs et ses méthodes permet de s’améliorer ensemble, mais aussi de se tenir responsables les un·es les autres pour s’empêcher de perdre sa motivation.
Groupes de partage d’expériences
Ces groupes sont créés pour des personnes qui partagent une expérience. Le cas le plus typique est celui des jeunes parents, qui doivent échanger des conseils de matériel et d’attitudes pour faciliter leur expérience. Ainsi, pas besoin de réinventer la roue : on sait qu’on partage les mêmes difficultés, on partage aussi les bons moments, et on profite de conseils éprouvés par des personnes qui nous ressemblent.
Groupes liés à une maladie
Les groupes de maladie permettent aux malades et à leurs proches d’échanger leurs expériences et leurs informations, pendant et après leur maladie. C’est une sous-catégorie des groupes de partage d’expériences, et particulièremnt adaptés aux maladies relativement rares.
Groupes en rapport avec l’identité
Ces groupes proposent des informations, des conseils et souvent un espace sécurisé pour permettre aux personnes de se faire des ami·es et de mieux réagir aux mauvaises expériences. Ils permettent de faire face aux discriminations de façon coordonnée, par exemple : on y retrouve par exemple les groupes de femmes, les groupes afro-féministes, ou encore les groupes LGBT. Parfois, ils sont aussi ouverts aux allié·es.
Comment faire réussir un groupe de soutien ?
Les groupes sont créés à partir d’une expérience commune, quelle qu’elle soit. Mais au-delà de cette expérience, il faut se poser quelques questions. Pourquoi les gens voudraient-ils les rejoindre ? Qu’ont-ils à gagner à faire partie du groupe de soutien ? Une problématique partagée ne suffit pas, encore faut-il avoir des réponses à proposer.
Un groupe de soutien doit commencer par être petit, pour qu’il y ait un vrai sens de sécurité.
Pour un groupe de soutien réussi, on réfléchit d’abord au format :
- Quels canaux de communications sont les plus viables ? Préfère-t-on discuter en ligne, en personne ? Si c’est en ligne, quels canaux choisira-t-on ? S’il y a des événements en personne, où se tiendront-ils, dans quelles conditions ?
- Préfère-t-on des événements réguliers, comme une rencontre hebdomadaire, ou juste des échanges écrits qui sont accessibles à tout moment ?
- Où les potentiels membres passent-ils le plus de temps ? Mieux vaut éviter de les forcer à rejoindre un nouvel endroit : le plus simple, c’est d’aller les chercher là où ils sont déjà.
Une fois qu’on a un thème, un intérêt et un format, on envoie des invitations. Il faut commencer par un petit groupe de personnes, dont on sait qu’elles seront intéressées et motivées. On leur envoie donc des invitations personnalisées, parce qu’on les connaît déjà : il faudrait y ajouter la raison pour laquelle on les invite et leur expliquer quel intérêt le groupe aura pour elles.
Une fois que ce petit groupe de base est constitué, on va s’assurer que tout le monde est à l’aise et que tout le monde peut profiter et contribuer au groupe. Si c’est le cas, alors on pourra commencer à ouvrir le groupe à une audience plus large.