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Les élucubrations d’Amy

Le soir, avant de m’endormir, je sens tes bras qui m’enlaçent, et pourtant tu n’es pas là. Tu es loin d’ici, avec une petite amie peut-être, je ne sais pas. Et après tout, est-ce que je devrais savoir ? Tu me connais à peine, non ? Je ne sais pas qui tu es vraiment. Pour l’instant, je ne sais de toi que quelques bribes d’informations. Je connais ta voix, et je t’entends murmurer tout près de moi dans mon sommeil. Je connais ton visage, tes yeux qui se ferment et tes lèvres qui effleurent les miennes, et pourtant ce contact, je ne l’ai jamais ressenti. Je sais tout de toi et pourtant je ne te connais presque pas. C’est mon imagination qui me joue des tours, peut-être ? Je connais tes yeux par coeur, ils sont verts, verts comme une pierre précieuse, vivants plus que jamais. J’imagine. Je rêve. Et jamais je n’oserai t’adresser la parole.
Quelle idiote je suis !

Amy.


C’est étrange ce sentiment que rien n’est à sa place. Des choses en trop qui gravitent derrière ma tête et me donnent envie de hurler. Des choses qui manquent et qui me donnent un curieux sentiment de vide quelque part au fond de mon âme.

Amy.

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