Dans la Floride ségrégationniste des années 1960, le jeune Elwood Curtis prend très à coeur le message de paix de Martin Luther King. Prêt à intégrer l’université pour y faire de brillantes études, il voit s’évanouir ses rêves d’avenir lorsque, à la suite d’une erreur judiciaire, on l’envoie à la Nickel Academy, une maison de correction qui s’engage à faire des délinquants des « hommes honnêtes et honorables « . Sauf qu’il s’agit en réalité d’un endroit cauchemardesque, où les pensionnaires sont soumis aux pires sévices.
Elwood trouve toutefois un allié précieux en la personne de Turner, avec qui il se lie d’amitié. Mais l’idéalisme de l’un et le scepticisme de l’autre auront des conséquences déchirantes.
J’ai fait une pure Alex en oubliant que j’avais déjà lu Harlem Shuffle de Colson Whitehead et que je ne l’avais pas aimé. Du coup, sur une recommandation glanée dans un article ou podcast quelconque, j’ai récupéré Nickel Boys.
Je peux donc vous confirmer que le problème n’était pas l’auteur. Ce n’était pas la traduction, j’ai lu les deux romans en français. C’était peut-être la période historique et les personnages.
En tout cas, Nickel Boys m’a brisé le cœur et je l’ai lu d’une seule traite, incapable de passer à autre chose tant que les pauvres garçons qui le peuplent n’avaient pas leur fin heureuse (ha !). Elwood mérite mieux, du début à la fin de ce roman, et tous les Elwoods méritent mieux, et quelle violence, quelle tristesse de voir le destin s’acharner contre ces enfants.
Lu avec une fascination morbide.