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Villefranche de Conflent

Checked into Villefranche-de-Conflent

Hello, salut ! (It’s me your duke, comme dirait l’autre).
J’avais l’intention d’écrire un super article, intéressant passionnant drôle à se rouler par terre mais aussi émouvant, qui vous aurait tiré quelques larmes… Oui mais voilà, l’inspiration me manque. Alors je vais vous recopier les quelques notes que j’ai prises lors des journées du patrimoine (oui, c’était ce week-end !), ce matin, à Villefranche de Conflent.

Villefranche comporte très peu de rues transversales ou couvertes, en raison de son extrême étroitesse. A propos de cette caractéristique géographique du village, Vauban disait qu’elle était “à un tir de fronde” depuis les montagnes environnantes, et qu’un ennemi qui se posterait sur les flancs de celles-ci pourrait distinguer “les habitants à leur fenêtre” – autant dire que cela n’était pas un avantage tactique pour la cité. Ce qui caractérisait l’architecture d’une ville au Moyen Age était la présence de trois éléments particuliers, les murailles, les portes et les ponts. Les portes de Villefranche sont au nombre de deux, et les ponts, plutôt nombreux dès 1o9o lors de la création de la ville, ont tous été emportés par les crues, à l’exception de l’un d’entre eux, surmonté d’une statue de Saint Pierre datant du quatorzième siècle, représenté à la “mode” de l’époque gothique catalane : les cheveux et la barbe bouclés, des drapés travaillés et triangulaires…
Saviez-vous qu’un projectile fait beaucoup plus de dégâts sur une surface plane que, au hasard, sur une tour circulaire ? C’est pour cette raison qu’on peut distinguer les anciens bastions à base carrée des plus récents (Vauban), en forme de cercle. Vauban est venu à Villefranche en 1669 et 1679, sur ordre du roi, pour ériger des nouvelles fortifications et consolider les défenses de la cité de Villefranche sur Conflent, où l’armée a siégé jusqu’après la première guerre mondiale !
Les remparts ont été créés dans le but avoué d’y placer des canons très efficacement. D’où les murailles à ciel ouvert, pour éviter les excès de fumée, le sol en terre battue afin de minimiser les vibrations lors du tir, et les grandes fenêtres, par opposition aux meurtrières, pour viser correctement.
Les mines de fer du Canigou, proches de Villefranche, ont permis de produire un acier qui concurrençait en qualité celui venu de Suède. Mais elles ont été fermées en 1962, non pas parce qu’elle étaient épuisées (bien au contraire, le minerai est encore abondant dans la région), seulement parce que le transport vers les aciéries était trop cher et ardu, puisqu’on utilisait jusqu’à cette époque le Petit Train Jaune pour acheminer le fer vers la vallée.

Voilà !
La minute de culture est terminée.

Ciao mes sushis,
‘LeX.

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