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Waly Dia : rire pour dénoncer, sur Légitimes

Listened Waly Dia : rire pour dénoncer from podcastaddict.com

L’humour est-il une manière de bousculer l’ordre social établi ? Dans ce troisième épisode, Waly Dia retrace son parcours, de ses débuts en tant que stand-upper dans les bars de Nantes à tête d’affiche des salles de spectacle les plus prisées de France. Il revient aussi sur le rôle important qu’a joué le Jamel Comedy Club dans sa carrière et plus largement sur l’ouverture de la scène humoristique française aux jeunes talents venus d’horizons divers.

Aujourd’hui chroniqueur dans l’émission de Charline Vanhoenacker Le Grand Dimanche Soir sur France Inter, le punchliner continue de creuser son sillon et d’imposer sa plume aiguisée en s’attaquant sans tabou, à tous les sujets brûlants. Un exercice périlleux qui fait de lui, un des humoristes les plus vifs et intéressants de sa génération.

J’adore Waly Dia, et ouvrir ce nouveau podcast (dont j’avais pour l’instant seulement écouté le premier épisode, mais bon, y’en a 3 en comptant celui-ci) m’a donné envie de l’aimer encore plus.

Humour de droite (avec un point transidentité)

Unexpected mention de la transidentité avec en gros « c’est un truc nouveau, on y connaît rien, va falloir qu’on comprenne de quoi en parle pour pouvoir en rire, en attendant je n’y touche pas ».

J’ai trouvé ça intéressant, ainsi que la petite suite sur le fait de ne pas trop se crisper parce que souvent l’humoriste ne connaît pas et on pourrait lui donner quelques ressources et il apprendrait − pas toujours, mais ça arrive, et lui répondre avec colère pendant que les conservateurs se bidonnent, ça a d’assez fortes chances de lui faire comprendre que sa carrière doit être à droite.

Grenoble

L’épisode se transforme à mi-chemin en épisode sur Grenoble, ce qui était très inattendu.

Waly Dia, qui a grandi à Village Olympique puis à Saint-Martin-d’Hères, dit qu’il y avait quelque chose de tendu à Grenoble chez les jeunes des années 1980, on ne sait pas trop à quoi c’est dû mais on s’en rend compte en changeant de ville. « À Grenoble, tu t’habilles pour être mobile, pour pouvoir courir ! », une culture Quechua un peu différente de mon côté de Grenoble, mais bien Quechua ! Nesrine Slaoui, la présentatrice du podcast, parle de la séparation forte entre les classes sociales dans la ville, ce qui est carrément vrai.

Nesrine parle du discours de Grenoble de Sarkozy et de son effet sur la vision de la ville. Elle cite un article que j’adore partager à tous les gens que je connais et qui osent dire du mal de Grenoble.

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