Brûleurs
De sa fenêtre, Salim regarde la mer, le mouvement des vagues, et enfin il se sent vivre. Ici, à Alger, le soleil brille mais le quotidien est gris. Pas de boulot.
Pas de perspective ni d’espoir. Il n’y a que des mauvaises cigarettes, des mauvaises bières et des mauvaises nuits. C’est la désillusion, et Salim ne veut pas être un désillusionnaire de plus. Il va partir, prendre la mer et rejoindre l’Europe, pour y libérer son énergie et réaliser son envie d’avenir.
Mais comment faire ?
Dans ce roman court, si court, trouvé au détour d’une critique sur le Bondy Blog, j’ai trouvé toute la douleur et toute la frustration de Salim, notre narrateur qui a vu venir et partir les espoirs du Hirak et décide de traverser la Méditerranée clandestinement. S’ensuivent de plus en plus d’espoirs brisés, d’argent perdu, de…