Au milieu de la route, vêtu de l'uniforme blanc des porteurs de flamme, je porte fièrement la torche olympique quelques instants avant de commencer à courir.

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Torche olympique

Hier, j’ai porté la flamme olympique à Valence, et c’était vraiment très cool !

Je souris et porte une flamme olympique éteinte (et un peu de travers) sur le fond officiel du relais de la flamme. Je porte un uniforme blanc, celui de tous les porteurs de la flamme pendant les jeux.

Là, c’est moi avec la flamme, dans le centre des relayeurs, histoire d’avoir une photo avant de démarrer.

(Pour la « lettre de motivation » qui m’a valu ça, avec le soutien de Meta et de Coca-Cola, c’est par ici.)

Ensuite, on s’est tranquillement rendus à nos points de départs, avec deux autres sportifs qui allaient finir le relais avec moi (on était les trois derniers avant l’allumage de la vasque par Anne-Sophie Pic, qui au passage était très sympathique.)

J’ai discuté avec les gens sur le trottoir en attendant mon tour, et enfin Anne-Sophie Pic m’a donné ma torche !

Anne-Sophie Pic, en uniforme et fraîchement descendue d'un bus Paris 2024, me tend une torche qui sera la mienne pendant le relais.

Et puis ça a été mon tour. C’est Florian Jouanny, champion paralympique en 2022 de cyclisme sur toute, qui passait avant moi et a enflammé ma torche !

Florian Jouanny, un homme souriant en fauteuil roulant et uniforme, et moi faisons se toucher nos flammes pour allumer la mienne avec le feu de la sienne.

Et puis c’était parti, avec quelques mètres de marche pour les caméras et de la course une fois leur autorisation reçue. (Une pensée pour les gardes du corps et leur T-Shirt gris, tous environ quatre fois plus musclés que moi.)

Fun fact : les caméras sont assez intimidantes et se prennent très au sérieux puisqu’en fait, ils utilisent le relais de la flamme pour tester le dispositif qui sera mis en place pour les épreuves. Ma sœur m’a envoyé l’enregistrement France.tv du relais et la qualité est impressionnante !

Au milieu de la route, vêtu de l'uniforme blanc des porteurs de flamme, je porte fièrement la torche olympique quelques instants avant de commencer à courir.

(J’ai couru un peu plus loin que prévu, un peu plus vite que prévu, et la torche faisait bien ses deux kilos prévus. Il faisait aussi chaud et lourd. C’était prévu, mais dans l’ensemble, c’était quand même pas simple !)

J’ai fini mon relais en allumant la torche du double médaillé en natation aux Jeux paralympiques de Séoul Hervé Prisset. On avait attendu ensemble une bonne heure, il est drôle et sympathique, on a bien discuté !

Sur la route, j'allume de ma torche la torche de Hervé Prisset, qui lève la main comme on lui a dit, sauf que moi j'ai oublié.

Photo piquée au Dauphiné Libéré parce que ma maman n’a pas couru aussi vite que moi.

Après mon relais, j’ai été escorté avec les autres porteurs de la flamme dans un petit coin de la cérémonie finale pour avoir une jolie vue d’Anne-Sophie Pic qui allumait le chaudron. Elle était super gentille, tout le monde était d’ailleurs adorable (au cas où ce n’était pas déjà clair), et j’ai pu finir ma journée en beauté avec une petite discussion avec encore une légende (la légende ?), Jeannie Longo !

Moi, vraiment très content d'être là, avec une Jeannie Longo souriante qui porte elle aussi l'uniforme blanc des relayeurs et qui passait juste avant Florian, donc une personne avant moi.     C’était vraiment cool !

❤️

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  • [Article] Une petite histoire en 20 ans – Alex 2024-06-21

    […] tout pile, qui m’ont servi de « lettre de motivation » pour porter la flamme olympique, ce que j’ai finalement fait hier à Valence. À quinze ans, après avoir fêté mon premier podium national en senior, j’ai quitté le […]