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Des espaces publics conçus pour le regard hétéro masculin

Read “Most public spaces are male spaces. It is men who do the looking” by Dr Ammar Azzouz

What is inclusive public space for LGBTQ+ citizens? The report, “Queering Public Space” a collaboration between Arup and the University of Westminster, unpicks public spaces and the white male gaze

En résumé : Avec la mise en danger des quartiers gay par la gentrification, on peut changer l’urbanisme pour le rendre plus inclusif pour les personnes queer et/ou femmes.

Urbanisme queer

En 1980, le Matrix Architectural Collective, organisation féministe, est créé à Londres. Leur objectif est d’étudier les géographies queer et féministes (mais elles continuent à oublier les géographies des minorités raciales).

Au milieu des années 1990, cette étude a deux courants principaux :

  • Analyses de la discrimination, de l’exclusion et des crimes haineux dans les espaces publics ou privés ;
  • Témoignage sur l’émergence des enclaves queer ou quartiers gay

Les quartiers gay

Un quartier gay reste souvent structuré autour des hommes homosexuels blancs, excluant parfois les personnes trans ou non-blanches. Il peut aussi apporter des limites de revenus en coûtant cher, il attire les homophobes qui savent où trouver leurs prochaines victimes, et il est très vulnérable à la gentrification (c’est-à-dire à la colonisation hétérosexuelle). Parfois, les urbanistes utilisent aussi les quartiers gay pour le tourisme et le spectacle, ce qui objectifie les personnes LGBT qui y vivent et augmente les prix.

On parle de groupes qui ont déjà très peu d’endroits où se retrouver. C’est pour ça que les lieux queer (bars, librairies, boîtes de nuit, etc.) sont si importants pour les personnes queer. En 2017, Tower Hamlets devient la première organisation d’urbanisme anglaise à exiger la présence d’un bar LGBT+ dans la création d’un nouveau quartier.

Les quartiers gay sont très fragiles : on devrait réfléchir au-delà d’eux pour assurer une inclusion véritable. Les lieux sont trop souvent uniformes et fermés, ce qui permet aux homophobes de se regrouper en «meute» et donc d’intimider les gens ; ça devient encore pire la nuit, sans éclairage suffisant.

Réfléchir à une ville plus inclusive

Quelques choses à changer :

  • Les bancs sont alignés plutôt qu’en face l’un de l’autre, ce qui décourage les relations sociales et permet à la place d’observer l’environnement : mieux vaudrait des bancs qui se font face
  • Les statues et mémoriaux (au Royaume-Uni) célèbrent sans le contextualiser un passé militaire et raciste
  • La lumière pourrait être plus douce et ambiante plutôt que crue et blanche

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